Thérapie ou/et Coaching Limites et Dérives.
Cet 3ème article fait partie intégrante d’une série de 4 (et oui j’en ai ajouté un autre en réserve…) dont l’intention initiale est de répondre à la question : Pourquoi et Comment « Etre et Rester Soi en toutes circonstances dans l’Altérité » ?
Le 1er « Caractéristiques Différences Complémentarités » ici : https://www.etresoi.io/therapie-ou-et-coaching/
Le 2nd « Les 10 grandes notions élaborées » ici : https://www.etresoi.io/therapie-ou-et-coaching-les-10-grandes-notions-elaborees/
Afin de ne pas heurter la sensibilité des consultants « néophytes « et la susceptibilité des praticiens confirmés ; Considérant la disparité des analyses, les différences de diagnostics, les interprétations relatives selon les représentations mentales de chaque praticien ;
Et parce que je constate que toute pratique a ses limites.
Le coaching a son dogmatisme, le développement personnel a son sectarisme, la spiritualité a ses gourous, la psychologie positive a ses dérives, les diverses techniques psycho thérapeutiques ont leurs impasses.
Praticiens et pratiquants sont des individus uniques avec leurs propres limites ;
En conformité avec mes valeurs, mes expériences, mes observations et ma perception, animée de la même volonté d’interroger et d’encourager le discernement de chacun,
je porte ici un regard sans complaisance, en tout liberté assumée, en affirmant que :
l’efficacité d’une pratique est directement liée à la stabilité émotionnelle du praticien.
Il est aujourd’hui admis que l’Inconscient nous « gouverne » ! Si l’Iceberg, utilisé comme symbole de la psyché humaine, représente le « Conscient » et « l’Inconscient », alors :
- la psychologie des profondeurs explore la partie immergée de l’iceberg, soit les fondations sous la surface, les deux tiers invisibles ;
- le coaching s’intéresse à la partie émergée de l’iceberg en surface, soit à un tiers visible.
En général, l’individu qui aspire à se sentir mieux, à se réaliser dans la société, à donner du sens à ses actions,
Visite en premier lieu ce qui est visible, à la surface, le haut et le tiers de l’iceberg : il cherche à se développer (tel un muscle qui se développe), Puis au fur et à mesure de son évolution, il va être tenté d’aller explorer plus en profondeur, sous la surface, le bas et les 2 tiers de l’iceberg : il cherche à « grandir », croître dans son entièreté (à se régénérer, à muter), à se Connaître en Vérité en Authenticité.
J’appelle donc Coach et Psycho-Thérapeutes à collaborer davantage, à ne pas conforter la stigmatisation, la concurrence, puisqu’ils ont une même intention : aider chacun à s’épanouir..
La condition humaine au sein de notre société occidentale actuelle :
Mes propos sont à nuancer bien évidemment, je fais référence à une grande majorité, il existe toujours des exceptions !…
L’individu vit en réactivité, par automatismes répétés, sous la contrainte et les obligations, sans véritable conscience des conséquences des pensées, des paroles, des actes sur son environnement proche et lointain.
Il suppute, conjecture, étiquette, stigmatise, désapprouve, domestique, statue, condamne, sans prendre le temps nécessaire et indispensable à la découverte et la connaissance de l’autre.
Il s’enthousiasme d’une illusion, s’amourache d’un idéal, sans donner l’attention suffisante, sans signifier une sincère considération, sans respecter le parcours intime et les valeurs de l’autre.
Pendant que l’Humain lutte pour EXISTER et qu’il a soif de comprendre son Existence ; il se laisse guider par un MOI contrôlant qui commande, un Moi qui dit constamment « Je Veux, Je Voudrais… ». parce qu’il a oublié d’écouter son SOI, son Etre authentique aimant, qui lui crie intérieurement « J’ai Besoin », besoin d’expérimenter le mouvement perpétuel de la Vie.
Au vu du nombre croissant de dépressions, d’effondrements psychiques, de crises existentielles, d’accidents, de ruptures, de deuils insurmontables, de maladies, de pulsions destructrices non maîtrisées et plus globalement d’injonctions, de règles, d’interdits, ;
Pour refouler la réalité souffrante, la société que nous participons tous à construire :
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produit de l’évasion (films, lectures, voyages, gastronomie, biens matériels de luxe) ;
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valorise le travail comme l’unique lieu de réalisation et d’épanouissement ;
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promeut l’amour du couple parfait idéalisé ;
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instrumentalise la spiritualité comme seul vecteur d ‘Amour Inconditionnel Universel :
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fabrique des idéaux :« j’accomplis ma mission, je réalise mes rêves, je suis acteur et seul responsable de ma destinée » ;
Cette « réalité glorifiée» renforce les illusions, la pensée magique du « petit enfant intérieur » et alimente le fantasme que la douceur de la Vie ne serait pas assez extraordinaire, pas assez intense…
ETRE SOI prend alors tout son sens…Etre Soi n’est pas synonyme d’Etre Heureux.
La Vie est difficile, réserve des surprises et des obstacles à surmonter, des épreuves à traverser. Il y a inévitablement des évènements qui ne dépendent pas de soi, face auxquels chacun a le choix, ou non, de tirer enseignement de ses expériences agréables ou désagréables, puis se distancer.
Le Bonheur est une conception subjective qui diffère d’un individu à l’autre. Cet état de satisfaction est permanent, donc durable, tant qu’aucun évènement extérieur ne vient le déstabiliser.
LES LIMITES OBSERVABLES :
Avez-vous déjà entendu un Coach parler de Psychothérapie ?
Souvent, son point de vue superficiel et non fondé sur des cas cliniques concrets, induit des hypothèses, des « raccourcis » simplistes tels que « le psy travaille sur le passé et le coach agit dans le présent » ou « le psy traite le Pourquoi et le coach s’intéresse au Comment ».
Et pourtant, dans l’Inconscient, tout se vit au présent !
Le présent est le prolongement du passé et la thérapie revisite dans le Présent, les maux de « l’âme », les croyances installées issues des conditionnements, des traumatismes anciens.
L’individu qui ne comprend pas pourquoi et comment çà fonctionne ou çà ne fonctionne pas pour lui, ne sait finalement pas quoi Faire… et risque de voir se reproduire les mêmes circonstances, de revivre les mêmes déceptions, de ressentir les mêmes insatisfactions ou frustrations, dès qu’il est face à une situation inattendue, à un changement…
Qui ne comprend pas, vit en mode automatique, et ne peut pas se sentir responsable de ses actes (« responsable de ses actes » ne signifie pas systématiquement « responsable de ce qui lui arrive »).
De nombreux « énergéticiens », me confient, sous prétexte de « trop » d’empathie, qu’ils sont « contaminés » par les émotions de leurs clients et se sentent rapidement « submergés », « pris au piège » de la relation fusionnelle attachante ou fuyante. Ainsi, ils ont du mal à faire face à l’impuissance, à l’effondrement de la personnalité, aux traumatismes réactivés…
Une formation différente :
En général, ces thérapeutes ont suivi de courtes formations de quelques jours. Ils ne se sont pas éprouvés, n’ont pas testé intérieurement, dans la solitude du cœur, la pratique enseignée…
Les études du psy sont beaucoup plus longues et la formation est continue dans sa pratique en Intervision, en Supervision, en analyse didactique. Le psychothérapeute est en remise en question perpétuelle, en cheminement toute sa vie…
La compétence nécessite des heures et des années d’expérimentation. Sait-on bien conduire après avoir obtenu le permis de conduire ? Les années de conduite et d’incidents rendent le conducteur prudent…
Le savoir-être se structure au fil des années d’expériences et d’exploration de son Soi profond.
Une personnalité différente :
* Le psychothérapeute, dont les qualités requises sont la discrétion, l’humilité, la neutralité bienveillante, est réputé pour faire peu de publicité. Il est sollicité par un patient qui lui formule une demande. Il a étudié en profondeur les mécanismes psychiques et les psychopathologies, il travaille sur l’intime, les traumatismes, les émotions. La plupart des coach s’inspire de ses expertises.
* Le coach, souvent formateur et conférencier, mise avant tout sur sa notoriété, il sait vendre ses services et peut même remplir des salles combles. Il suscite la demande, une technique incitative contraire à la posture éthique du psy. Il supporte difficilement l’échec et la solitude.
De nombreux coachs aux compétences commerciales indéniables, se présentent comme « networker»,
Les freins :
Peut on aider efficacement autrui lorsqu’on vit dans le déni de ses propres carences et blessures ?
Peut-on être totalement disponible et porter une attention particulière à l’autre, lorsqu’on passe la majorité de son temps à s’occuper de rentabilité ?
Le client peut-il être capable de mettre en place les solutions proposées si des conflits intérieurs l’empêchent d’agir en stabilité, en conscience, en responsabilité, en autonomie ?
Le client peut-il appliquer les concepts, s’il ne parvient pas à Croire en lui , à Croire en la Vie ? La Vie manifestée par le simple fait d’Etre…
LES DERIVES « SECTAIRES » (non exhaustives) :
Une Injonction au Bien Etre à tout prix…
« Love coach », « Coach professionnel » « Coach de Vie », « retraites spirituelles », Psychologie positive véhiculent l’idée qu’il « faut » faire des efforts pour être heureux, qu’il « faut » se donner les moyens de réaliser ses rêves, comme si le Bonheur était la fin suprême de l’Existence !
Et ce, aux dépens de la Vraie Vie, à la fois éprouvante, émouvante, autant que fluide et légère.
Alors, chacun s’accroche à un rêve, s’attache à un objet d’amour, se focalise sur un résultat, se projette dans le futur, sans lâcher l’objectif, comme si rêver rendait la réalité plus facile à vivre, et que cela suffisait pour être heureux.
Le Moi fragile se laisse influencer, « abuser », « fasciner », « hypnotiser » par quantité d’offres de nouveaux concepts de développement personnel attrayants, et l’individu déçu s’éparpille, se disperse, et ne sait plus gérer son instabilité.
Parce qu’il s’est laissé croire que sa réussite ne dépend que de lui-même, qu’il est responsable (et coupable) de ne pas réussir, que son manque d’optimisme et de volonté font échouer ses rêves,
Son sentiment d’impuissance et son sentiment d’isolement augmentent, son estime de soi diminue…
Dans le couple, la plus intime des relations affectives qui réactive les liens d’attachement de l’enfance, il donne tout pouvoir à l’autre, tel qu’il a donné tout pouvoir à une figure parentale par le passé.
Selon ce même « modèle » de référence, il donne tout pouvoir à un mentor, un accompagnant, un concept, et il finit par se convaincre que c’est à cause de l’autre qu’il n’est pas heureux.
Le Moi Tout Puissant de l’enfant intérieur, autocentré, se fracture parce qu’il n’a pas son « jouet », son objet de désir… il cherche alors inlassablement un nouveau partenaire, un nouveau mentor…
Le paradoxe « dramatique » : il est « Victime » ou « Persécuteur »…
L’espérance de l’Amour magnifié : « la fausse déclaration »…
Les offres « alléchantes » des « coach en amour» pour attirer l’amour et apprendre à séduire, des « marabouts » pour « reconquérir un ex », en quelques jours, ouvrent la porte aux relations éphémères et toxiques…
Se laisser « manipuler » par un coach garantit de se laisser «dominer » et/ou « maltraiter » par un futur partenaire…
Effondrement psychique, et « débordement » émotionnel assurés… au pis aller : le crime « d’amour » communément appelé « crime passionnel » (qui n’a aucune réalité juridique).
L’Amour Inconditionnel à outrance, dans certaines communautés, où tout le monde est assujetti à un « maître » qui croit tout connaître et apporter les clés d’une vie réussie…
Assujettissement, embrigadement, emprise mentale, sectarisme, surpuissance, inciter l’individu à Faire selon les dogmes ou la « religion » plutôt que l’encourager à Etre lui-même ; à long terme, ont des effets dévastateurs : suicide d’enfant, suicide d’adolescent, suicide collectif, suicide altruiste, violences sexuelles tolérées et niées par les élites et les « gourous » paternalistes moralisateurs…
Une stratégie « manipulatoire », l’Engagement : « fausse » liberté , « astucieuse » décision :
Dans un processus de changement, la décision est primordiale. Les gens consomment des stages, des conférences et séminaires de développement personnel parce qu’ils ont le sentiment de l’avoir décidé.
Or, différents actes préparatoires ont été mis en place, des comportements anodins dont ils ne se rendent pas compte, les conduisent à modifier les idées et les comportements, afin de provoquer leur décision :
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plus l’acte est coûteux, en temps, en énergie, en argent, plus il est difficile de faire marche arrière ;
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le sentiment d’agir librement est plus engageant que de devoir agir sous la contrainte ;
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l’acte réalisé publiquement, devant une large audience, est plus engageant ;
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la répétition de l’acte est plus engageant qu’un acte réalisé une seule fois ;
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plus le stage promet de changer la vie, et prédit un meilleur avenir, plus il engage ;
Cette préparation à la décision engendre un état d’urgence à agir, à s’engager rapidement dans une formation, à « être enseignable » (sous entendu « manipulable »…)
Les « bonnes » et « mauvaises » énergies :
J’entends souvent parler de « mauvaises » énergies dont il « faudrait » se débarrasser, comme si les individus abritaient du mauvais en eux mêmes. Des énergies négatives qu’il faudrait rejeter. D’où vient cette représentation ?
Tout objet, toute entité, a un pôle positif et négatif complémentaires : une pile électrique peut-elle fonctionner sans son pôle négatif ?
En installant des « autoroutes neuronales » avec ces « fausses » croyances, l’individu pensant qu’il ramène de mauvaises énergies ou qu’il porte de mauvaises énergies en lui, se culpabilise davantage.
Les personnes dites « hypersensibles », « empathes » (que je considère comme de simples humains parce que sensibles et émotifs), ceux qui souffrent de traumas, ceux dont le développement psycho affectif est instable ou dysfonctionnel, sont plus malléables, et cherchent éperdument une valeur noble (l’énergie positive ou la « bonne » énergie, la lumière, l’Amour Universel) pour rehausser leur estime d’eux mêmes !
Vouloir « fabriquer » un individu à son image maintient le lien de dépendance « tyrannique ». Vouloir « fabriquer » un individu à une image « divinisée » (exclusivement lumineuse), entrave l’individuation et l’autonomisation de l’Etre… ne respecte ni l’inter-dépendance et la co-création selon les forces et vulnérabilités du client, ni l’expérience propre à chaque individu.
Or, Chaque individu a le droit de vivre conformément à son niveau d’évolution…
Mémoires Transgénérationnelles, Mémoires akashiques et « Régression » :
Revivre le passé c’est réveiller les traumatismes en s’identifiant à un « objet » antérieur, risque d’appauvrir le Moi, d’activer des reviviscences douloureuses. L’accompagnant doit être en mesure de gérer la catharsis et de déterminer les mécanises de défense névrotiques ou psychotiques…
L’art de rejeter la faute sur les ancêtres, sur les parents, sur les autres : « C’est la faute à …. » , signe d’immaturité, de victimisation, alourdit la culpabilité, la honte et le sujet se punit lui même de manière inconsciente. Un obstacle à vivre dans son Ici et Maintenant, Une entrave à faire confiance en la Vie.
Mantras, Auto suggestion :
L’auto-suggestion, les mantras, affirmations positives ne produisent pas l’effet escompté lorsqu’une partie de l’individu doute de lui même, lorsque ses parties émotionnelles sont en contradiction. Ce n’est pas cohérent pour sa psyché.
La méthode « Coué » peut fonctionner pour les personnes qui ont suffisamment confiance en elles. Or, les personnes séduites par ces procédés, sont, en général, des personnes qui se sous-estiment !
Poser des rituels n’est pas suffisant pour comprendre ce qui se joue au niveau des « blessures » archaïques et ne soigne pas les blessures émotionnelles.
Considérant que la vraie difficulté est liée au manque d’estime de soi, aux carences affectives, à l’absence de valeur pour soi-même, au manque de confiance en soi et aux autres, les conséquences sont :
La Culpabilité de ne pas être capable de réussir à dépasser certains schémas incrustés depuis des générations, La Honte de ne pas ressentir le même bien-être que d’autres ressentent.
Une Injonction à la Sagesse Orientale…
Les sociétés non occidentales, orientales, ont une représentation du monde telle que l’Humain fait partie intégrante du Tout et que l’équilibre est à rétablir. Dans cette vision, il n’y aucune recherche de bonheur individuel.
Notre société occidentale, dont la représentation du monde est telle que l’Humain est « au centre de tout », où l’Homme au narcissisme exacerbé, a besoin de se voir et se regarder Exister, de se croire Supérieur, d’asseoir sa suprématie pour s’assurer d’Etre considéré, reconnu, apprécié, aimé, prône la réussite, le mérite et l’individualisme.
Dans cette conception, la plupart des individus animés par la peur constante d’être exclus d’un groupe, exclus d’une famille, exclus de la société, exclus du monde, craignent de se confronter à la souffrance de la perte, tant la souffrance psychologique est plus douloureuse que la souffrance physique… ;
Les individus ayant subi des chocs traumatiques à répétition, sont en état de vigilance permanent, se protègent avec des résistances intérieures, et ne parviennent pas à lâcher prise et à se sentir en sécurité.
Méditation Vipassana, méditation transcendantale, méditation Zen, méditation pleine conscience sont des pratiques mentales, perçues et adoptées comme des techniques que l’on doit réussir à faire pour atteindre l’état de calme et de sagesse.
Sous pression de devoir réussir ce qui leur est demandé, ceux qui n’atteignent pas l’état de calme intérieur désiré, se sentent coupables de ne pas réussir. Ce qui va à l’encontre d’une recherche de nature spirituelle !
Alors, « Spiritualisation » ! une Injonction à l’Eveil !… au lieu d’un « réveil » salvateur…
Pendant que certains ne ressentent aucun plaisir à Etre dans l’instant présent sans ne rien Faire,
Pendant que d’autres se détachent de leur ancrage terrestre, tangible, physique, et que le sens de leur réalité quotidienne leur échappe.
Tous rêvent de parcourir le monde à la « conquête » de la paix intérieure…
Cette idée de calme et de sagesse obligatoires par tous les moyens (stages, voyages, pratique quotidienne,), serait-elle une façon de fuir ce qu’ils sont réellement, une manière d’éviter de se confronter à ce qui est douloureux ?
Ces pratiques méditatives, (non employées dans leur usage premier en tant qu’outil de gestion des émotions), enferment dans un carcan exigeant, et déconnecte de ses émotions.
LES DANGERS dans les excès…
- Chercher à remplir son « vide » existentiel ;
- S’abreuver d’un soit disant « amour » des autres pour répondre à son besoin de reconnaissance ;
- Valoriser l’image d’un optimisme exacerbé ;
- Se fondre dans le désir de l’autre, pour être bien vu de tout le monde,
- Vouloir être parfait ;
- Croire à la « magie » d’un stage pour radicalement et instantanément changer sa vie ;
- S’Engager en état d’urgence dans une formation, une relation ;
- Entretenir un désir « boulimique » d’accroître ses connaissances ;
- Nourrir son besoin d’appartenance au sein d’une communauté ;
En excès, sont autant de signes avant-coureur de ce qui se vit inconsciemment :
peur d’échouer, sentiment d’impuissance, évitement (repli sur soi), hypervigilance (anxiété), culpabilité, victimisation, abus de pouvoir, instabilité émotionnelle et affective, faille narcissique destructrice ;
Peuvent générer sur du moyen à long terme, (lorsque ce n’est pas déjà agissant), des addictions, des maladies psychosomatiques ou physiques, des relations toxiques, des incidents et accidents matériels, de l’insécurité financière.
L’utopie politique, qui consiste à « viser le bonheur de tous », inspire encore le courant eugéniste dans de grands pays, dont le but est d’améliorer la « patrimoine génétique de l’espèce humaine » : culte du corps parfait, racisme, antisémitisme, stérilisation…
Bien heureusement il existe des alternatives aux limites et dérives de la pensée « illusoire ».
J’aurai plaisir à vous en présenter quelques-unes dans le prochain et dernier article de la série : Vous avez ainsi la liberté de prendre le temps et de porter la plus grande attention à cette lecture, pour implémenter tout cela ! Ah Ah Ah !
Conclure par cette citation de Nietzsche : me semble approprié :
« Que d’hommes se pressent vers la lumière, non pas pour voir mieux, mais pour mieux briller »
Grand Bien à vous. Evelyne Olivieri
Thérapeute Systémique Humaniste, Spécialiste du Couple, Certifiée Victimes et Psychotrauma, Animatrice de Cercles de Parole, Yoga du Rire, Spectacles d’Art Vivant de la Parole. 06 92 69 88 74
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