PsyApps, le parcours…de 2014 à aujourd’hui !

Nous souhaitons écrire notre Story Telling, à la fois pour nous, parce que c’est sympa de voir le chemin parcouru, les différentes étapes franchies, celles à venir, les obstacles rencontrés, ceux traversés etc., et, pour vous, public, pour que vous nous suiviez, à partir de cette semaine, pas à pas, que vous fassiez partie de cette aventure avec nous !

De plus, notre aventure entrepreneuriale peut aider certains d’entre vous qui souhaitent créer une startup.

Pour vous, nous vous donnerons des conseils, basés sur nos propres expériences.

DÉBUT DE LA STORY TELLING

2014

• Le point de départ de mon projet est née en 2014 lors de la réalisation de mon Master de psychologie clinique à l’université de la Réunion. L’idée a germé à partir de l’observation du fonctionnement de mes pairs sur le terrain, de ma vision pragmatique et du besoin d’efficacité qui m’anime dans ma pratique professionnelle.
• À partir des besoins rencontrés sur le terrain, j’ai commencé à créer sur Excel une maquette de prise en charge patient.

2014 Oct – 2015 Sept

• Je prends contact avec 2 élèves de l’ESIROI (École Supérieure d’Ingénieurs Réunion Océan indien) pour la création d’un prototype.
• En cours de création, j’ai l’idée et l’envie, de créer une application plus complète.

2015 Nov

• Lors de mes recherches, je trouve une application AppCooker, qui permet de réaliser rapidement sur iPad des maquettes ou prototypes interactifs d’Apps pour iPhone & iPad. Cette application simule le fonctionnement et la gesture de l’iPad afin d’en faire la démonstration à un client ou les faire tester à des utilisateurs pour obtenir du feedback.

2016 Janv – Fev – Mars

• En parallèle à la création, je me renseigne sur les différents organismes qui financent le développement. Constat: il existe de nombreux acteurs. J’ai passé deux mois à les identifier et à comprendre l’ordre dans lequel chacun intervient dans un projet. Cela m’a permis de créer un arbre décisionnel sur la chronologie des acteurs à consulter. (J’écrirai prochainement un article afin de vous communiquer cet arbre décisionnel qui pourra éventuellement vous aider dans vos démarches).
• A la suite de ces recherches, je prends contact avec les différents acteurs, et je découvre que la Région Réunion a mis en place un programme de développement des nouvelles technologiques TIC.
• Mon projet s’inscrit pleinement dans le champ de la santé (diagnostic et thérapie innovante) et celui du numérique de la e-santé. Il relève de la branche AGILITÉ SANTÉ e-santé, diagnostic, et thérapie innovante de la stratégie de spécialisation intelligente de la Réunion.
• Bonne nouvelle, j’apprends que je peux être subventionné par l’incubateur. Outre le financement, l’incubateur a plusieurs missions.
  

2016 Mai

• Je découvre que pour entrer dans l’incubateur Régional de la Réunion il faut que mon projet soit adossé à un laboratoire de recherche, c’est le prérequis. Dans mon cas, cela pourrait être soit un laboratoire de psychologie, soit un laboratoire d’informatique afin d’ajouter de l’intelligence artificielle dans l’application.
  

2016 Juin

• Je cherche et trouve rapidement le laboratoire  de Psychologie Sociale Paris 8 qui établit la lettre d’adossement.
• Je constitue mon dossier pour l’incubateur. Il doit être examiné par une commission interne puis s’il est sélectionné je devrais le présenter à un jury pour convaincre ses membres de la pertinence de soutenir notre projet.
  
• À la même période, j’active mon réseau de connaissances pour trouver un informaticien, pour qu’il me constitue un cahier des charges à partir de ma maquette et qu’il évalue le temps et le coût de développement de mon application.

2016 Juillet

• Je contacte 5 personnes grâce au réseau. Il n’y en a qu’une qui correspond à mon besoin et qui est disponible.
• Je rencontre donc Vincent Lamoly, ingénieur informaticien.
• Pendant deux mois, nous travaillons sur la constitution du cahier des charges. Nous trions les fonctions essentielles et superficielles de l’application, de façon à faire un cahier des charges qui correspond au squelette, à la structure de l’application. L’habillage se fera par le retour des utilisateurs.
• Avec ce cahier des charges et mes maquettes graphiques, je dépose une lettre solo à l’INPI (Institut National de la Propriété Intellectuelle) et chez un huissier.
• Vincent devient mon premier associé.
• Ensemble, nous définissons sur quelle plateforme développer notre application et on choisi de le faire sur iPad pour l’homogénéité du matériel et le système d’exploitation robuste.
• Le choix de la technologie n’a pas été un choix évident.

• Je contacte un avocat de la propriété intellectuelle – Cabinet Patel & Alibhaye pour l’élaboration du contrat de propriété intellectuelle, ce qui me permettra par la suite de consulter les sociétés de développement.
• Donc, avec notre cahier des charges et notre contrat à la propriété intellectuelle, je consulte une dizaine de sociétés, 1 en Métropole et 9 à la Réunion, qui travaillent sur iPad et utilisent le logiciel Titanium.

2016 Août

• Bien que l’offre Réunionnaise soit très développée, il faut malgré tout constater que nous n’avons pas le même choix qu’en métropole en matière d’entreprises de développement, notamment d’applications mobiles. Sur les dix startups, il n’y a qu’une société qui correspond à ma demande : la société Squirrel, dont l’antenne vient de se créer à la Réunion.
• Notre application est mise en développement avec la « méthode Agile ». Cette méthode permet d’accélérer son développement, en développant une version minimale, puis en intégrant les fonctionnalités par un processus itératif basé sur une écoute client et des tests tout au long du cycle de développement. Cette méthode a été crée pour les clients souvent dans l’incapacité de définir clairement leurs besoins de manière exhaustive dès le début du projet. Pour nous, cela nous permet de suivre l’évolution de l’application semaine par semaine et d’y apporter nos modifications. Pendant 2 mois nous avons suivi le cycle ci-dessous :

                     – Le vendredi : Mise à jour de l’application

                     – Le Weekend : Testing de l’application

                     – Le lundi et le mardi : Debriefing et débat entre nous. En résulte une liste de modifications et/ou d’évolutions à transmettre aux développeurs qui mettent en oeuvre le mercredi et jeudi.

Aujourd’hui, le premier prototype est entre les mains de nos 5 premiers bêtatesteurs exerçant la profession de psychologues.

2016 Oct

• Certes l’outil est né d’un besoin issu du terrain, cependant il est nécessaire de s’assurer qu’il est toujours en phase avec les besoins terrains. Nous sommes dans la phase de recueil, de retours des bêtatesteurs. À ce propos, si vous souhaitez faire partie de ces derniers ou juste être informé de notre avancée en avant-première, n’hésitez pas à vous inscrire sur notre site PsyApps.
• Suite à ce recueil de données nous examinerons les améliorations que nous apporterons à notre logiciel, cela permet d’être dans une optique d’amélioration continue.
• Actuellement, nous créons un blog ÊTRE SOI et un site internet PsyApps
• Cette semaine, nous venons de franchir une étape importante avec la confirmation d’un accord de subvention de 30 000€ par BPI France dans le cadre de la Bourse French Tech.
• Et nous faisons le montage d’un business plan avec la boutique de gestion.

Les perspectives

2016 Nov

• Mise en place d’une version bêta sur invitation via l’Apple Store.
• Avec la subvention
  1. mise en développement des modules complémentaires
  2. Cabinet de conseil juridique CNIL e-santé
  3. Comptable Élaboration de la Constitution de la société SAS.

PsyApps, Éditeur d’applications « Psy » pour les particuliers et les professionnels.