Découvrez L’EPRTH – par Frédéric Braud
Découvrez en vidéo l’EPRTH
– Qu’est-ce que l’EPRTH ?
– Les champs d’application
– Pour qui ?
– Déroulement d’une séance
– Ce qu’il se passe dans le cerveau
Retranscription de la vidéo
Qu’est-ce que l’EPRTH ?
Cela signifie « Emotionnal and Physical Rebalancing Therapy ». C’est une technique d’intégration émotionnelle à partir de processus qui sont physiologiques (c’est-à-dire naturel). On va aider la personne à se reconnecter à des événements de nature traumatique : suite à un accident, un deuil ou situation de deuil, licenciement, séparation, addiction, phobies… tout ce qui qui est d’ordre émotionnel ou physique mais qui peut trouver son origine liée à un traumatisme. On va donc essayer d’aider la personne à se reconnecter (par étape, dès la deuxième séance) à ces événements là, dans un cadre sécurisant. On va l’aider à mettre du mouvement parce qu’un traumatisme est par définition quelque chose qui bloque, qui fige. Il faut savoir que le stress est cumulatif. Donc, parfois, à force d’événements, si le processus naturel qu’on a tous en nous n’a pas suffit à nettoyer, à trier, à balayer, à mettre du mouvement dans ces traumatismes-là, le sac à dos peut être trop plein. Dis autrement, c’est la goutte d’eau qui va faire déborder le vase, pour prendre une expression connue mais qui a tout son sens. La personne peut avoir un choc post-traumatique, des comportements qui vont être nouveaux, inappropriés mais parce que justement, le symptôme, du point de vue EPRTH, est juste un indicateur sur un tableau de bord qui nous indique que quelque chose ne va plus. Pour certain, ça peut être des troubles physiques : peau qui peut réagir, le dos, des maux de tête, des comportements, des addictions, des phobies ou des situations de burn-out. L’EPRTH va donc aider à mettre du mouvement de manière très efficience, très efficace dans ce type de problématique là.
Comment se déroule une séance ?
Le premier entretien est un recueil d’informations. On prend le temps de comprendre à la fois comment la personne fonctionne mais aussi de lister quels sont les événements de nature traumatique que la personne a eu dans son parcours de vie, même ceux qu’elle considère de traités. On ne va pas rentrer dans les détails, on va éviter de rentrer dans l’émotion au premier entretien car on le fera ensuite, mais on va agir dessus.
Au premier entretien, on va lister c’était où, c’était quand, c’était quoi, quelle était la nature de l’événement etc. On va prendre le temps d’expliquer pour que la personne comprenne à quel niveau on agit. On va parler du cerveau (fonctionnement physiologique du cerveau, le cerveau limbique, reptilien …) de manière assez simple, abordable pour que la personne comprenne comment on agit.
On va lui expliquer comment on va agir d’un point de vue physiologique, quels sont les techniques, les outils, les leviers qui vont nous aider à reproduire ce mécanisme naturel de tri, de nettoyage mais qui n’a peut-être pu se faire suffisamment au moment où elle a eu les événements de nature traumatique. On va donc reproduire quelque chose, qui est en fait connu depuis la nuit des temps, que les indiens toltèques, chamanes utilisaient déjà et qui a été démontré par la neuro-science (démonstration scientifique plus récente) de ce levier physiologique qui sert à nettoyer, à trier.
A partir de la deuxième séance (plusieurs étapes également dans la séance), on va installer la personne dans un cadre où elle se sent en sécurité. On va d’abord installer l’ici et maintenant, faire en sorte qu’elle se sente bien dans l’instant présent. On va aller rechercher une ressource qui va l’aider, avant les événements à nettoyer, à se sentir encore un petit peu mieux. On va ensuite dérouler ce sur quoi on a besoin de balayer, de trier. On va avancer comme ça progressivement.
A la fin, elle va repartir avec un souvenir ressource qu’elle va se réapproprier, on va l’aider à s’y reconnecter et on va même le renforcer avec des ingrédients en plus, très intéressants, qui viennent de l’hypnose, la PNL. J’aime bien dire de temps en temps que c’est une forme moderne d’hypnose sur lequel on rajoute ces éléments physiologiques, ces leviers très efficaces.
La plupart du temps, la séance se termine dans une situation où la personne se sent bien, se sent mieux, libérée. La plupart du temps, la libération se fait pendant la séance, ça c’est très intéressant. Ensuite, elle va repartir avec ce petit exercice à faire le soir, cet ancrage. Les séances vont être espacées de 3 semaines à un mois car il faut laisser au cerveau le temps de renforcer ce nettoyage, ce tri. C’est quelque chose qui donne une certaine autonomie au patient, très intéressant du point de vue thérapeutique. Ca apprend au patient à apprendre à avoir des ressources ou à réactiver des ressources qu’elle a en elle-même.
Que se passe-t-il au niveau du cerveau ?
Le nettoyage se fait en distinguant plusieurs sous parties dans notre cerveau. On a le cortex, la partie la plus récente (à peu près 200 000 ans), celle avec laquelle on réfléchit, on analyse, on compare, on critique. C’est ce qui nous distingue de l’animal, c’est notre partie dite intelligente. Elle est utile dans notre quotidien. Au final, d’un point de vue thérapeutique, ça peut nous aider à comprendre mais il y a très peu de choses qui se passe là au final : on peut se dire « ça va aller, ça va passer, ça ira mieux demain » sauf que si votre corps a ressenti (comme je vous l’ai dit le stress est cumulatif), il y a une autre partie du cerveau, qu’on appelle le cerveau émotionnel, d’un point de vue physiologique. On est dans des processus qui sont très biologiques, hormonaux, très automatiques, on l’appelle aussi l’inconscient. Cet autre partie est constituée de plusieurs sous parties : le cerveau reptilien, limbique, l’amygdale qui est le centre de survie. On a dans ces différentes fonctions là, les ressentis qui sont là, très corporels. Par exemple, le limbique c’est comme un décodeur qui va vous aider à capter tout ce qui passe par les sens : ce que je vois, ce que j’entends, ce que je sens, ce que je ressens. Comme on dit, le corps ne ment pas, ce qui ne s’exprime pas, s’imprime. En EPRTH, l’idée c’est de se reconnecter à cette partie-là de nous-même qui est beaucoup plus animale, instinctive, physiologique, hormonale, métabolique ; donc c’est le corps, dit autrement. En aidant donc la personne à se reconnecter à ses ressentis, à son inconscient, à ses émotions, on va l’aider à se libérer de ça. C’est là où l’on va l’aider avec ces processus physiologiques. Donc en prenant le temps de se reconnecter à toutes ces émotions, à tous ces ressentis, dans un cadre sécurisant, on va l’aider à trier, nettoyer, balayer.
Dans la nuit, on a tous un processus naturel, où lorsque l’on fait les rêves ou les cauchemars, nos yeux bougent de gauche à droite, comme les animaux. Ce mécanisme va aider (cela a été démontré en neuro-science) à trier, nettoyer, balayer ; c’est pour ça qu’on parle de balayage oculaire. Sauf que quand on a un traumatisme, une situation où on n’est pas bien, souvent le sommeil n’est pas assez présent, il ne va pas être suffisamment réparateur. Je vais travailler de manière globale sur le sommeil pour aider la personne à retrouver un bon sommeil. S’il n’a pas été assez réparateur au moment des événements, en reconnectant la personne à ces événements, la personne va revivre la situation. On va l’aider à trier, nettoyer, balayer par ces mouvements oculaires qu’on fait de manière très rapide tout au long de la séance et qu’on va compléter avec d’autres mouvements physiologiques (des petits tapotements qui se font à différents endroits du corps). En EPRTH, on le fait dans les mains principalement, parce que c’est très auditif, sur les genoux, sur les épaules. Dans d’autres approches de mouvement oculaire, ils le font sur l’ensemble du corps. Quand on fait ces mouvements-là, c’est qu’on a un cerveau droit qui va commander le côté gauche du corps et un cerveau gauche qui va commander le côté droit du corps. En faisant cela, on crée des petites impulsions électriques dans le cerveau qui vont aider à trier, nettoyer, balayer. On va reproduire ce processus physiologique qu’on retrouve dans d’autres approches énergétiques (en kinésiologie, en braingym…).
Ce sont tous ces ingrédients qui vont faire qu’on va retrouver une efficience très intéressante pour aller agir sur des problèmes de fond liés à des traumatismes.
Découvrez dans notre annuaire Frédéric Braud, thérapeute Expert ÊTRE SOI.
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