Pourquoi est-ce si difficile d’être soi ?
Dans le premier podcast « L’audace d’être soi », nous avons vu en première partie, comment, à travers nos comportements, nous ne sommes pas nous-mêmes, autrement dit, comment nous sommes désalignés avec notre Être profond, lorsque nous portons des masques et jouons des rôles, lorsque nous ne nous respectons pas, lorsque nous nous laissons définir par les autres, lorsque nos pensées, nos paroles et nos actes ne sont pas en adéquation…
Dans ce deuxième podcast, « Pourquoi est-ce si difficile d’être soi », découvrez les 3 raisons principales de notre incapacité à être soi.
Retranscription du podcast
Bonjour, vous écoutez Être Soi, le podcast de développement personnel.
Je suis Corinne Merlo, psychopraticienne, formatrice, fondatrice de Être Soi, le 1er blog de développement personnel à la Réunion.
Je partage ici, avec vous des outils, des techniques et des clés pour vous permettre d’être vous et de vivre la vie que vous voulez.
Vous retrouverez tous les éléments dont je parle pendant les épisodes sur le blog.
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Si vous venez de nous rejoindre, bienvenue ! Je vous conseille d’écouter le podcast précédent pour mieux comprendre ce qui va suivre.
Nous avons vu dans l’épisode précédent à travers quelques exemples ce que cela voulez dire ne pas être soi et à contrario, ce que c’est que d’être soi.
Aujourd’hui, nous allons voir Pourquoi est-ce si difficile d’être Soi. Si difficile d’être en accord avec soi ? Pourquoi est-ce si difficile d’écouter sa petite voix intérieure ? De suivre son chemin de vie ? D’écouter et de répondre à ses besoins, ses désirs et ses rêves ?
Pour ÊTRE SOI, faut-il déjà être conscient que nous ne sommes pas nous, n’est-ce pas ?
La première raison de notre incapacité à être nous est donc notre inconscience. Nous marchons dans ce monde sans conscience, sans savoir réellement qui nous sommes.
La deuxième raison est notre conditionnement. Don Miguel Ruiz appelle cela la domestication dans son livre les Quatre Accords Toltèques.
Lorsque nous venons au monde, cette domestication se fait au travers de papa, de maman, de la famille, de la télé, de la religion, de l’école, de notre gouvernement.
Ils nous inculquent toutes les règles de la société : ses croyances, ses lois, ses codes, ses modes de vie, ses us et coutumes.
Ils nous apprennent dès notre plus jeune âge comment nous comporter en société.
Ils nous apprennent que croire et ne pas croire.
Ils nous apprennent ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est beau et ce qui est laid, ce qui est juste et ce qui est faux.
Et c’est ainsi que nous apprenons à porter un jugement. C’est ainsi que nous apprenons à juger les autres et soi selon les croyances inculquées. Et nous savons à quel point il peut-être difficile de se libérer du jugement.
Nous avons donc appris tout ce que nous savons, nous n’avons jamais eu la possibilité de choisir aucune de nos croyances. Et c’est ainsi que tout notre système de croyances contrôle notre vie. À partir du moment où nous croyons ce que les adultes nous disent, ce que la société nous dit, nous donnons notre accord et il en résulte une soumission.
Notre propre rêve personnel se construit sur ce système de croyances, basé sur le jugement et sur la peur.
La peur est la troisième raison de notre incapacité à être soi. Elle découle de ce conditionnement. Nous avons été éduqué dans la peur. Et cette peur nous empêche de remettre ce système en question.
Qui n’a jamais entendu ce genre de phrase : » si tu fais ceci, c’est bien, tu es une gentille fille et tu auras droit à telle récompense, mais, si tu fais cela, ce n’est pas bien, tu es une vilaine fille et tu seras punie ! «
Alors, par peur d’être jugé, par peur de ne pas être récompensé, par peur d’être rejeté, par peur de ne plus être aimé, nous nous sommes mis à prétendre être qui nous n’étions pas, pour faire plaisir aux autres, pour correspondre à leurs attentes, correspondre à leurs images. Voir article Domestication et Image de perfection.
En grandissant, on va chercher naturellement, à s’individualiser. On se rebelle, on dit non, on montre notre désaccord avec ce système de croyances, auquel, je le rappelle nous n’avons jamais choisi de croire. Mais même si ce système, nous condamne à souffrir, rapidement la peur nous rattrape. Notre besoin d’appartenance à un groupe, notre besoin d’être accepté, d’être aimé sont plus forts.
Et cette domestication et, cette peur sont tellement bien ancrées que nous parvenons à nous domestiquer seul, selon le même système de croyances, en utilisant le même processus de punition/récompense. Nous nous punissons lorsque nous estimons ne pas respecter les règles de notre système de croyances et bien sûr nous nous jugeons sévèrement « je suis nulle », « je suis bête », « je suis méchante », « je ne suis pas assez belle », « je ne suis pas assez si ou assez ça », et nous nous récompensons lorsque nous jugeons que ce que nous avons fait est bien.
Gardons à l’esprit qu’on se juge d’après une image que l’on s’est créé de ce qu’est la perfection, de comment on devrait être pour être accepté par tout le monde. Cette image n’est pas réelle, et, elle nous fait souffrir puisque nous ne pourrons jamais être parfaits.
Alors, nous culpabilisons, nous nous rejetons, nous nous blâmons de ne pas être parfait, de ne pas être tel que nous le souhaitons ou du moins tel que nous croyons devoir être.
Alors la solution pour ne pas souffrir, pour s’accepter et être accepté, pour être aimé de tous, est de porter des masques et jouer des rôles.
Et, avec le temps, on finit par oublier que l’on porte des masques. On finit par croire que ce qu’on pense, ce qu’on fait c’est nous. On confond alors personnalité et identité.
C’est comme ça que nous nous effaçons, que nous perdons notre intégrité.
Comme le dit Don Miguel Ruiz dans son livre « au bout du compte, nous sommes devenus quelqu’un d’autre que nous-mêmes : des copies de croyances de maman, des croyances de papa, des croyances de la société, et de la religion. »
Mais, heureusement une partie de nous, toujours en quête de vérité, d’authenticité essaie de nous réveiller.
Ce qui est essentiel à entendre ici c’est que cette vérité, que nous recherchons à l’extérieur est en nous.
Toutes les réponses à notre bien-être, à notre épanouissement sont en nous.
Écoutez votre petite voix intérieure et suivez-la. Elle est connectée à votre âme et non pas à votre égo. Vous savez très bien intérieurement ce qui vous nourrit.
Alors la clé si vous voulez être bien, serein, en accord avec vous, dans la joie et la plénitude de votre Être, est d’identifier et changer les accords, les croyances inculquées par les autres ou les programmes que vous vous êtes vous même créés, qui sont fondés sur la peur et qui sont donc limitants dans votre vie.
Dans le prochain podcast, je vous parlerai justement de notre égo, de cette personnalité que nous nous sommes construites, de ces masques que nous portons et de ces stratégies que nous avons.
Le prochain article, que je vous invite à lire avant de répondre aux questions de la Fiche pratique 2, est un extrait d’un autre livre de Don Miguel Ruiz, Pratique de la voie Toltèque qui explique comment, à travers la domestication nous nous sommes créé notre image de la perfection.
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Découvrez le Guide Pratique Fiche 2 en lien avec cette deuxième vidéo, « Pourquoi est-ce si difficile d’être soi ? », et prenez un temps d’introspection puis notez, observez vos croyances sur votre conditionnement, sur votre image de perfection.
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2 Comments
Bonjour et merci pour ce nouveau partage qui me touche particulièrement, car oser être moi est un long parcours… aujourd’hui j’ai beaucoup d’outils pour m’aider, mais je suis entièrement d’accord avec votre article. La solution vient toujours de l’intérieur, et la connaissance est le premier pas vers le changement, petit ou grand.
Bonsoir Sandrine,
Oui, être soi est un long chemin. La première étape est de prendre conscience que nous ne sommes pas nous-mêmes et la deuxième étape est de faire le choix d’emprunter son chemin de vie. Sortir du conditionnement, se définir pour vivre sa vie.