Communiquer avec ses Guides
Entretien avec Dominique Jeanneret
Dominique Jeanneret a vécu dans son enfance une expérience de mort imminente après un gros accident de moto. Après un coma, de nombreuses opérations, elle est revenue de l’autre côté, comme beaucoup d’autres qui ont vécu ce type d’expérience, avec un petit quelque chose en plus… un don.
Depuis l’âge de 14 ans, Dominique est médium. Ses sens se sont ouverts, elle voit, entend, ressent et communique aussi bien avec les défunts qu’avec ses Guides.
Dans cet entretien, Dominique partage avec vous 5 clés pour communiquer avec ses Guides.
Retranscription de la vidéo
On parle beaucoup de guides, d’anges ou de personnes décédées qui nous guident, qui sont présents dans notre vie. Beaucoup de gens se posent la question comment savoir si j’ai des guides, si oui, qui est ce et comment communiquer avec ses guides ?
Aujourd’hui, j’ai envie de vous partager mon expérience puisque j’ai appris que j’avais des guides. J’ai eu le feeling d’aller voir une vieille dame médium à Montréal, il y a plus de 30 ans. Elle m’a parlé de tout plein de choses pendant la séance, elle me dit : « je n’ai pas l’habitude de le faire, mais on m’a demandé de vous donner le nom de vos guides » et elle me donne deux noms. Je n’étais tellement pas connecté, ouverte à ça, que j’ai laissé de côté, je ne m’en suis pas occupé. Un jour, dans ma vie, quelques années plus tard, est arrivé le nom d’un de mes deux guides dans un livre et là, je me suis dit : je peux commencer à voir si ça marche, de communiquer avec mon guide. Alors le soir, quand je me couchais, dans une espèce de « semi endormitoire », semi-rêve, je m’imaginais en train de lui parler sauf qu’il s’est avéré que j’ai commencé à le voir, pas avec mes yeux mais avec mon âme. On s’est mis à discuter, ce que je lui demandais marchait et c’est là que j’ai réalisé qu’on a des guides qui sont là pour nous. Je pense que tout le monde en a. Je n’étais pas ouverte à ça quand elle me l’a dit, ça a pris plusieurs années avant qu’il réapparaisse, que je me décide à me connecter avec lui puis l’autre guide. Au final, j’en ai eu quatre et pendant des années et des années, j’en ai toujours quatre. Ils sont toujours avec moi, à qui je peux demander ce que je veux. Chacun a leur rôle et je peux leur demander ce dont j’ai besoin.
Avec les années, j’ai réappris quelque chose que ma maman m’a appris alors que j’étais toute petite. Quand j’avais 2 ou 3 ans, je faisais ma prière tous les soirs avec ma mère et on parlait à Dieu directement. On ne parlait pas à des Saints (j’étais protestante donc il n’y avait de Saints chez nous), on parlait à Dieu directement. C’est pour ça que je ne n’avais pas cette connexion de parler avec des anges, des guides parce que depuis toute petite, je parlais directement à Dieu.
Ces guides m’ont aidé pendant des années, mais j’avais toujours cette connexion directe avec Dieu, avec l’Univers, avec la source. Ces guides m’ont aidé définitivement à faire un chemin par rapport à un certain chemin précis. Tous les soirs, je les parlais, les remerciais pour la journée que j’avais eu, pour les cadeaux que j’avais reçu qu’ils avaient bien voulu me donner et je leur demandais autre chose pour le lendemain.
Avec les années, ils sont toujours là mais je leur parle moins, c’est rare aujourd’hui que je me connecte à eux car je suis revenue à ma connexion à Dieu, à l’Univers, à la source directe.
Il y a des gens qui ont besoin de sentir qu’ils ont besoin d’un guide pour ci, d’un guide pour ça. Dans certaine religion, il y a des Saints, des anges… Chacun croit à sa façon en ce qu’il a besoin et tout est juste, à partir du moment où on sent qu’on est en connexion et qu’on sent qu’il y a du positif qui se passe dans notre vie, que les demandes sont répondues.
Qui sont ces guides ? D’où viennent-ils ?
De ce que j’en sais, par rapport aux guides que j’ai, ces guides sont des personnes décédées, qui ont vécu et qui ont transcendé dans la lumière. Ce sont des personnes qu’on peut appeler des anges, des guides, des personnes décédées, des entités (on les appelle comme veut finalement) ; mais ce sont des personnes qui sont là pour prendre soin de nous. Les guides vont changer dans notre vie, d’autres viennent, d’autres partent, des nouveaux arrivent. Ça dépend du chemin qu’on est en train de faire. C’est un peu quand on grandit : on a nos parents, puis un professeur, puis un autre…Ça fait un peu cet effet. Plus on avance dans nos cheminements, plus les guides vont changer, mais certains vont rester en permanence.
Comment nos guides se manifestent-ils ?
Ça dépend, il y a plusieurs façons. On peut les appeler ou entendre un nom, voir une image, discuter avec et se rendre compte que cette personne est là pour nous et qu’on va pouvoir travailler avec elle. Personnellement, on m’a donné le nom, je l’ai oublié et un jour, dans un livre, je revois le nom et ça me fait tilte. Mon guide c’était lui et du coup j’ai commencé à travailler avec. A un moment donné, ça apparaît quand on est prêt, quand on en a besoin. Je pense que nos guides apparaissent quand on a besoin d’eux, quand on les appelle et éventuellement, ils peuvent arriver.
Est-ce que chaque guide a une mission spécifique ?
Probablement, c’est juste que je savais que j’en avais un qui était universel pour tout et un autre qui était plus « guerrier » qui me donnait de la force, de la puissance. Quand je me connectais à lui et que je lui disais que j’avais besoin d’un coup de main, c’est comme si j’avais plus de courage, de force pour aller le faire après, pour réaliser ce que j’étais en train de faire. Il y avait un autre guide, une femme qui était là plus au niveau de ma féminité, qui m’aidait à être plus dans ma féminité, d’oser vivre des choses. Moi, j’avais ces rôles qui étaient là, c’était instinctif ; je sais que chacun avait son rôle, et ils sont toujours là. Je peux leur demander n’importe quand mais je n’ai plus ce besoin. Aujourd’hui, je n’ai plus ce besoin car je suis passée à l’étape suivante, de retourner directement à la source.
Comment entrer en contact et communiquer avec ses guides ?
Si on se demande comment entrer en contact et communiquer avec ses guides, ses anges, une façon simple de demander, c’est de demander avec son cœur, de fermer ses yeux et demander avec son cœur : est ce qu’il y a quelque part un guide présent pour moi, qui peut m’aider par rapport à tel chemin, et on laisse aller. On lâche prise sur la question. Quand on demande quelque chose dans la vie et qu’on lâche prise, c’est la meilleure façon pour que ça se réalise. Ça peut arriver de n’importe quelle façon. On peut carrément recevoir quelque chose. On voit dans la clairvoyance, on voit une forme, une couleur et on sait que la personne est là pour nous aider à quelque chose. On va pourvoir commencer à discuter avec ; ou on va pouvoir ouvrir un livre ou voir un panneau publicitaire avec un mot dessus et c’est ce mot qu’on avait besoin. On peut donc entrer en communication avec son guide. On peut se mettre à écrire, laisser l’écriture arriver, voir ce qui apparaît, voir si le guide a quelque chose à nous dire. On peut jouer de la musique, laisser monter la musique en nous. Quelque chose peut se passer, il faut se laisser aller sans que la tête embarque, laisser le mental hors de tout, juste se laisser guider pour laisser la porte ouverte à recevoir l’arrivée d’un ou de plusieurs guides. On se rend compte qu’on fait un bout de chemin avec un guide par rapport à certaine chose dans notre vie (ça peut durer un mois, une semaine, une année…). Puis un jour, le guide va clairement nous dire qu’il est temps pour lui de s’en aller, qu’on a plus besoin de lui. Il va donc s’en aller et un autre guide peut arriver, on ne sait pas. On ne sait jamais ce qui va arriver dans ces choses-là sauf qu’on sait que quand on est en présence de notre guide (un ancêtre, une personne décédée, une entité…), on sent quelque chose, on le ressent dans le corps. Ça peut être un courant d’air, des cellules qui vibrent, des frissons, des crampes…mais il se passe quelque chose. C’est comme si qu’il nous avertit, qu’il est là mais on le sent dans notre corps et pas dans notre tête car si c’est dans notre tête, on ne ressent rien du tout.
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