Réaliser votre parcours de vie avec PsyLife
(partie 1)
Dans notre dernier article nous avons abordé l’intérêt de réaliser son parcours de vie. Aujourd’hui nous allons voir de manière plus concrète « comment » réaliser ce parcours de vie. Nous allons réaliser ce processus avec l’application Psylife. Il est à noter que ce travail peut être réalisé de façon classique avec plusieurs feuilles de papier. Dans cette première partie nous allons expliquer comment mettre en place le canevas dans lequel vont s’inscrire nos évènements de vie.
Pour rappel l’objectif est de prendre de la distance avec notre propre vie.
PsyLife s’inspire de différentes approches psychothérapeutiques, notamment de la thérapie narrative : S’auto expliquer, avec bienveillance, comment nous avons été victime des circonstances produites par une histoire que nous n’avons pas choisie, mais plutôt subi, c’est prendre du recul avec les faits. D’après Ionescu et Blanchet (Psychologie clinique, psychopathologie, psychothérapie – 2008), cette posture crée une distanciation qui restaure les fondements de l’individu, qui à défaut d’avoir pu ou su maîtriser des événements de son parcours de vie, maîtrise la représentation qu’il s’en fait.
Comme pour l’assemblage d’un puzzle, nous allons ici reconstituer pièce par pièce les faits occultés dans le stock d’expériences vécues. Nous allons organiser et structurer ces expériences de vie qu’elles soient vécues comme positives, neutres ou négatives.
Ces événements constituent les pièces du puzzle, qui, une fois assemblées, font apparaître nos forces, nos ressources, nos faiblesses, ainsi que la genèse des crises et tumultes rencontrés dans la vie.
Un axe de temps « augmenté »
Afin d’aider notre cerveau à naviguer « naturellement » à travers nos souvenirs, nous allons organiser les évènements de notre vie autour d’un axe chronologique qui réunit les années, l’âge, ainsi que le parcours scolaire et professionnel. Cette frise est conçue pour faciliter l’amorçage de nos souvenirs situés dans la mémoire épisodique.
Travailler avec cette mémoire, permet de développer une conscience dite auto noétique (conscience de soi), conscience nécessaire à un travail personnel. D’après M. White, (Cartes des pratiques narratives – 2009) cette mémoire nous permet de devenir observateur de nous-même et donc de faciliter l’activation du phénomène de distanciation. Ce phénomène favorise la scission entre nous et nos expériences de vie.
La conscience autonoétique est décrite par Tulving (1995) comme la mémoire des expériences passées d’un individu, des évènements vécus associés généralement à un lieu et une date, c’est- à-dire à des connaissances relatives à soi.
Cet axe temporel va débuter à notre date de naissance et va continuer au-delà de l’année actuelle majorée de 5 ans. Le but de ces années supplémentaires est celui de permettre des éventuelles projections dans un futur proche tel qu’une mutation professionnelle programmée ou un objectif à atteindre.
À cet axe temporel nous allons y adjoindre 2 informations clés :
- L’âge : cette information sera complémentaire à l’année. Parfois nous amorçons nos souvenirs par « C’est arrivé en 1990, je m’en rappelle bien… », mais il nous arrive aussi très souvent de dire « A l’âge de 8 ans… » et de ne pas se souvenir de l’année à moins de réaliser un calcul mental.
- La scolarité : de même que l’amorce mémorielle peut se faire par l’année ou l’âge, il est courant qu’elle se fasse par la scolarité. « Lorsque je suis arrivé en 6ème… », « J’ai redoublé ma terminale… » etc. Il sera donc très important de renseigner le parcours scolaire (redoublement, saut de classe, absence …) de la façon la plus précise et exacte possible.
Catégoriser pour mieux analyser
L’autre partie importante du canevas que nous sommes en train de constituer est les catégories. Elles permettent d’apporter « de l’ordre » dans nos évènements et elles nous aideront par la suite à analyser nos « trajectoires » (c’est-à-dire tous les évènements d’une catégorie donnée).
Ces catégories se décomposent en deux grands groupes :
Le groupe de catégories familiale et sociale (situé au-dessus de la frise chronologique) rassemble les évènements familiaux, sociaux, environnementaux qui nous ont influencés de façon positive ou négative. Ce groupe met en exergue l’influence des causes extérieures que nous avons vécue.
Le groupe de catégories personnel est prévu pour mettre en exergue les vécus issus d’une cause et/ou de choix internes.
Voici les catégories associées à ces groupes (dans le prochain article nous verrons en détail ce qu’il faut mettre dans chacune de ces catégories) :
- Familiale et Sociale :
- Social
- Familles/Amis
- Fonction paternelle
- Fonction maternelle
- Domicile/Résidence
- Personnel :
- Scolarité qui devient par la suite Emploi/Formation
- Relations sentimentales
- État émotionnel/Traumatisme
- Autre
Prêts à prendre du recul ?
Nous avons mis en place le canevas pour pouvoir travailler : un axe temporel enrichi et des catégories afin d’y positionner nos évènements de vie. Voilà ce que peut donner un canevas de trajectoire « prêt à remplir » (c’est d’ailleurs l’écran principal de PsyLife). Vous pouvez le reproduire sur papier pour y placer vos évènements.
Restez accroché car le train du changement n’est qu’à son point de départ. Dans notre prochain article nous verrons différents exemples concernant la façon de remplir son parcours de vie. De votre côté vous pouvez d’ores et déjà commencer à remplir votre parcours de vie : Téléchargez gratuitement PsyLife sur votre iPad ou à vos crayons !
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