Empathie – Auto-empathie – Ecoute empathique
Développer son empathie : écouter de ce qui se vit ! en clair : accueillir les émotions et les besoins.
On va commencer par s’offrir de l’empathie à soi-même (auto-empathie), avant d’en offrir aux autres (écoute empathique) !
C’est en allant au coeur de soi-même que l’on trouve sa résonance avec l’autre.
Un des points essentiels pour préserver les relations, c’est d’apprendre à sentir ce qui se passe en soi et pourquoi ; surtout quand on traverse une difficulté afin d’entrevoir des solutions concrètes et retrouver la paix intérieure.
Pratique de l’empathie
1 – J’identifie une situation inconfortable, mes sentiments (émotions) et mes besoins non nourris.
Exemples
Relation parent/enfant : Il y a du bruit dans la maison, je me sens fatiguée et furax parce que j’ai besoin de calme et de douceur (et ce n’est manifestement pas le cas)
Relation professionnelle : Un collègue décline ma demande d’aide et de soutien pour traiter un dossier, j’ai pourtant besoin de partir du travail pile à l’heure ce soir car j’ai un rdv médical. Je me sens mal à l’aise et frustrée, j’ai besoin de respecter mon rythme, et là ce n’est pas le cas, je me dépêche pour terminer ce dossier seule.
Relation de couple : Mon conjoint rentre à 19h tranquillement et s’installe à table « la fleur au fusil après la guerre » ou en mode « keep cool ».
Je ressens de l’agacement parce que j’ai besoin d’égalité, de partage des tâches (d’équilibre donc), de responsabilisation pour gérer la vie du foyer (courses, devoir, préparation du repas, suivi de la douche, rangement, lancement d’une machine à laver, préparer la collation des enfants pour le lendemain à l’école…
Bénéfices
En réalisant ce travail d’introspection sur moi-même, je comprends mieux ce qui est important pour moi, ce qui ne me convient pas. Je vais pouvoir parler de moi, sans faire des reproches (« tu …… »), je vais me faire connaitre. Je vais aussi m’affirmer : prendre des décisions, agir pour mon bien-être, demander à l’autre s’il veut bien contribuer à mon bien-être (en lui disant comment, car l’autre n’est pas dans ma tête et ne fonctionne pas comme moi, lâcher prise sur ce que je ne peux pas changer…), confronter l’autre éventuellement en lui disant que je ne suis pas d’accord pour que ce soit son bien-être au détriment du mien.
But
Ce que je recherche, mon bien-être et celui des autres.
L’auto-empathie permet :
– de célébrer la vie en se remémorant une situation confortable ou agréable de ma journée
– de créer les conditions de son bonheur en se remémorant une situation inconfortable, en accueillant ses émotions et besoins, en recherchant des idées de solutions, en les mettant en œuvre.
Personnellement, j’ai décidé d’avoir systématiquement un panel de solutions dont certaines ne dépendent que de moi, comme ça je suis certaine d’améliorer ma vie au quotidien.
Je mets la clé du bonheur dans ma poche, pas dans celle du voisin !
Vous le pouvez vous aussi !
Excellente pratique.
Si vous avez des difficultés pour réaliser ce rituel bénéfique, que vous avez besoin d’aide pour y arriver, vous pouvez me solliciter en coaching individuel ou en formation de groupe. C’est OK.
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